- Place Saint-Jean

Oan Kim

Biographie

Le saxophoniste et chanteur franco-coréen Oan Kim, aux vies musicales multiples, est passé par le jazz, la musique contemporaine, la musique classique, le rock et la musique à l’image pour, finalement, proposer son « Dirty Jazz ».

Un voyage musical d’un nouveau genre qui prend sa source dans le jazz mais n’hésite pas à s’en éloigner, à le salir de toutes les musiques populaires ou savantes qui peuvent le nourrir. Tout l’enjeu de son projet était de réunir toutes ces influences, d’être magnétique au point de les attirer les unes aux autres, et de les fusionner dans un mélange musical inclassable. Une œuvre aux oreilles grandes ouvertes, à la beauté langoureuse et volontiers cinématographique, envoutante et hypnotique, portée par le chant délicat de l’artiste et ses chorus de saxophone. Avec Oan Kim & The Dirty Jazz, il appartient désormais à chacun d’y poser ses propres images…

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Fils du peintre coréen Kim Tschang-yeul, Oan Kim est un artiste franco-coréen complet : saxophoniste (mais aussi pianiste, violoniste, guitariste, claviériste…), chanteur, compositeur, ainsi que réalisateur et photographe !
À 5 ans, sa mère le met au violon qu’il pratique pendant 15 ans. Mais à l’adolescence, il se passionne pour le jazz et se met au saxophone alto, puis ténor, qu’il perfectionne à l‘EDIM avec Daniel Beaussier et Julien Loureau. Persuadé qu’il doit être aussi un pianiste aguerri pour devenir compositeur, il étudie le piano jazz à la « Bill Evans Piano Academy » avec Samy Abenhaïm et Philippe Le Barrelec.

Oan Kim et ses « pères »

Curieux et insatiable, il se passionne pour la musique contemporaine, suit les conférences de Pierre Boulez au collège de France, étudie les partitions de Berio, Nono, Ferneyhough, Xenakis, Cage, et fréquente l’IRCAM comme d’autres hantent les discothèques. Il poursuit en même temps des études d’écriture musicale au CSNM de Paris, décortiquant l’harmonie et l’orchestration avec Jean-François Zygel, le contrepoint avec Alain de Crépy, la fugue avec Thierry Escaich, l’analyse musicale avec Michael Levinas et la musique indienne avec Patrick Moutal.

En toute indépendance

Depuis, il compose des musiques pour l’audiovisuel (documentaire et télé) et pour l’Art contemporain, collaborant régulièrement avec l’artiste Jungwan Bae et les photographes indépendants de l’agence MYOP dont il est membre co-fondateur.

Enthousiasmé par la scène indé, il décide d’y participer et crée le groupe de rock Film Noir (un album sorti chez le Son du Maquis), puis le duo électro-rock Chinese Army (3 EP sortis notamment sur le label Balades Sonores) qu’il forme avec le guitariste Benoît Perraudeau. Avec ces deux formations, il fait plus de 80 concerts en France et à l’étranger.
En 2019, il renoue avec le saxophone jazz et entame un nouveau projet que la pandémie le pousse à développer en solo, entre jazz et musiques modernes, quelque part entre Pharoah Sanders et Radiohead.

The Dirty Jazz au sens propre

De la musique contemporaine au pop-rock indé, du classique à la musique de film, Kim a balayé un spectre si large que, s’il lui fallait choisir, Oan serait attiré par des forces opposées. Tout l’enjeu de son projet Dirty Jazz était de les réunir toutes, d’être magnétique au point de les attirer les unes aux autres, et de les fusionner dans un mélange musical hybride.

L’ambiance appelle les mélodies, et les mélodies les arrangements. Brut, le saxophone s’y installe. Spontané. Dénudé. Le souffle capté au plus près des notes. Anche et voix se passent le relais. Après les notes, jaillissent les mots, brutalement expulsés, ou lentement couchés sur des mélodies infusées de mélancolie. Avec Oan Kim & The Dirty Jazz, il appartiendra désormais à chacun de poser ses propres images…

En vidéo

Infos pratiques

Le concert aura lieu le mercredi 19 juillet, Place Saint-Jean à 21h30

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